Des experts juridiques ont annoncé l’entrée en vigueur prochaine de la loi sur les peines alternatives, prévue pour août prochain, soulignant son importance dans la réforme de la justice pénale tout en avertissant des obstacles à son application effective.
Mourad Alami, chef de la division de suivi de la criminalité au sein du Parquet général, a expliqué que ce texte tant attendu vise à moderniser le système répressif en alliant répression et réinsertion, mais nécessite formation, coordination et sensibilisation.
Les quatre formes prévues par la loi sont :
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Travail d’intérêt général
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Surveillance électronique
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Restrictions ou mesures thérapeutiques/éducatives
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Amende journalière
Ces mesures ne s’appliqueront pas aux crimes graves tels que le terrorisme, la corruption, ou le trafic d’êtres humains.
Karim Ait Bela, procureur à Kénitra, a insisté sur la nécessité d’une période de transition, soulignant l’importance des ressources humaines et logistiques, ainsi qu’une stratégie de communication claire pour garantir l’adhésion du public.

