Des spécialistes marocains et internationaux ont débattu de l’impact des nouvelles technologies, notamment de l’intelligence artificielle (IA), sur les pratiques contemporaines de la traduction, lors de la deuxième édition du colloque international « Traduction et hospitalité linguistique : entre tradition et innovation », qui a débuté mardi à Fès.
Organisé par la Faculté des lettres et des sciences humaines Dhar El Mehraz, en partenariat avec l’Université Paul-Valéry Montpellier 3 et plusieurs institutions académiques internationales, cet événement met en lumière les profondes mutations que connaît le secteur de la traduction face au développement rapide des outils numériques et de l’IA.
Dans son discours d’ouverture, Mustapha Jaaïli, président de l’université Sidi Mohamed Ben Abdellah, a souligné que la rapidité du progrès technologique impose de repenser les méthodes de traduction, en combinant approches traditionnelles et innovations modernes. Il a appelé à une réflexion critique intégrant les dimensions humaines et culturelles.
De son côté, Mohamed Haimer, membre du comité d’organisation, a rappelé que la traduction, bien qu’elle rapproche les peuples, a toujours été un terrain de débats. Ce colloque, selon lui, vise à ouvrir un espace de dialogue scientifique impliquant chercheurs, étudiants et professionnels du domaine.

